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À la …....pêche aux moules, moules, moules Je veux bien y aller ….

Le 22/10/2016

La Mama San des coquillages Au loin Koh Nakha Yai , Koh Nakha Noi , Koh Yao Yai et ciel gris Une partie de la récolte Du neuf devant de l'abandonné  ??§§%%£$@!!! 43 kms de ballade pour Ao Po qui est aussi un port pour les îles

La Mama San des coquillages
La Mama San des coquillages 

Au programme depuis plusieurs jours , mais maintes fois reportés à cause de cette météo capricieuse , pluie ou pas direction Ao Po dans le Nord de l'île . Les 43km qui sparent le condo de Ao Po se font sous une pluie battante , mais bon si on doit attendre le soleil et la marée basse , ca risque de durer . Donc c'est parti pour la matine pas pour ramasser des moules mais des palourdes ou coques , je sais pas trop ça se ressemblent . La journe est simplement une journée détente , car économiquement parlant , c'est la cata …

Ao Po ne déroge pas à la règle , ici aussi l'immobilier c'est du n'importe quoi , on construit du neuf aux pieds d'un complexe pas terminé , mais déjà abandonné , pas mal de gens marchent sur la tête . Aprés la récolte , un petit resto ISAN , un retour au sec ….merci Boubou et voilà une bonne journée de passée

 

Quand la mer monte …....

Le 22/10/2016

Espérons que les buses retiendront la mer , la digue est déjà tombée Mamy  fait gaffe t'as déjà perdu le haut Une quinzaine de métres a disparue dans la semaine Celui la , malheureusement vient d'y passé Le frigo et son contenu , viennent agrémenter la plage

Espérons que les buses retiendront la mer , la digue est déjà tombée
Espérons que les buses retiendront la mer , la digue est déjà tombée 

 

Rechauffement climatique ou pas toutes les années qui passent ,j ai l impression que la mer monte de plus en plus toutes les années et j'ai honte , j'ai honte et quand elle descend je l'attends

Toujours est il que la plage de Nai Harn se fait manger toute cru par les marees combinees a une mer dechainee , c'est peut être les restes de tous les typhons et autres tempêtes tropicales qui se dechainent dans les pays alentours . La mer mange la plage mais vomit toutes sortes de dechets y comprit un frigo .

Y a peu un site plus que très connu a qualifié cette plage d'une des plus belles plages au monde …....quand on voit ici à quoi ca ressemble , on imagine les autres , vaut mieux pas avoir trop d'imagination

 

Le Roi est mort VIVE le Roi

Le 19/10/2016

Couple Royal a ses debut Dans les 60 avec le Grand Charles En fin de règne Le gros chagrin du peuple Le fiston futur Rama X

Le Roi est mort vive le Roi 

BHUMIBOL ADULYADEJ, ROI DE THAÏLANDE

Le Roi est mort VIVE le Roi , comme on disait chez nous du temps de la royauté 

Le Roi est mort le 13 octobre , le 13 n est pas un chiffre porte bonheur ici , c est le 9  et la grande majorité de la population le pleure , d ailleurs il vaut mieux car s en rejouir risque de vous coûter cher  , entre le lynchage public , l humiliation publique jusqu a 15 ans de prison pour crime de lèse majesté , très a la mode en ce moment ,on a le choix . 
Pour ceux qui ne connaissent pas Rama IX ,quelques articles de presse qui va du Monde au Point .Un peu long , mais nous éclaire sur cette monarchie et ses souverains 

Couronné en 1946, Bhumibol Adulyadej, dont le nom signifie "Force de la terre et pouvoir inégalé" est le monarque le plus riche de la planète. La fortune du Roi de Thaïlande, estimée à 30 milliards de dollars par le magazine Forbes, se compose principalement d'immobilier.

A combien se monte sa fortune?

Le bureau n'est pas tenu de publier de chiffres. Mais d'après une grande étude réalisée en 2014 par Porphant Ouyyanont, universitaire thaïlandais, basée sur les parts qu'il possède au sein de plusieurs grandes entreprises thaïlandaises et sur ses propriétés, son portefeuille atteint 59,4 milliards de dollars. Soit un sixième du produit intérieur brut du pays...Le Crown property bureau possède des parts dans le BTP, la banque, la chimie, les assurances et l'immobilier. Ses principales participations concernent le cimentier Siam Cement Group (32%) et la banque Siam Commercial Bank (23%).

Le conglomérat possède un tiers des terrains de Bangkok, notamment dans le centre historique, le quartier chinois et le long des principaux axes.

Les rendements du bureau - qui sont par la loi exonérés d'impôt - oscillent autour de 300 millions de dollars par an, selon le site du CPB.

Parmi ces propriétés, 33% sont des terrains loués pour des immeubles gouvernementaux, 7% des immeubles commerciaux et 58% pour de petits propriétaires.

Un conglomérat qui ne cesse de croître

Aujourd'hui, le CPB compte près de 1.200 employés. Une augmentation spectaculaire en quelques années puisqu'en 1998, ils étaient 735.

Après la Seconde Guerre mondiale, le CPB a été porté par la croissance industrielle et des services, ainsi que le tourisme.

Sévèrement touché par la crise économique et financière de 1997, le CPB s'est restructuré grâce notamment à l'octroi de prêts très avantageux.

"Dans les années 1960, nous étions presque la seule institution avec laquelle les investisseurs étrangers discutaient", racontait dans une rare interview en 2012 le directeur général du CPB Chirayu Isarangkun, qui n'a pas donné suite aux demandes d'interview de l'AFP.

Comment cette fortune est-elle utilisée?

D'après la loi, le roi peut disposer des revenus du CPB comme il l'entend et il nomme son directeur.

Les fonds sont utilisés pour les dépenses de la famille royale, pour financer les apparitions publiques et pour la maintenance des palais. Toutes les dépenses nécessitent la signature du roi et uniquement de lui (un régent n'a pas l'autorité).

Mais encore une fois rien n'est transparent.

"L'ignorance engendre la suspicion. Oui. Mais la curiosité excessive peut, je crois, également détériorer une relation digne et de confiance", expliquait en 2011 le directeur général du CPB dans la biographie officielle du roi pour justifier la non transparence.

A cela s'ajoute le fait que tous les ans est prélevée sur le budget de l'État une allocation pour le roi et sa famille.

Le roi de Thaïlande, une fortune immense gérée dans la plus grande opacité

Le souverain est à la tête d’actifs s’élevant à 32,  voire 48 milliards d’euros, selon les estimations.

Ancre LE MONDE  |  14.10.2016 à 10h31  |  Par  Harold Thibault

A l’ambassade de Thaïlande de Tokyo, le 14 octobre.  TORU YAMANAKA / AFP

A 545 carats, le Jubilé d’or est réputé le plus gros diamant en taille à facettes du monde. Il n’appartient ni à un émir du Golfe ni à un oligarque russe, mais à la famille royale de Thaïlande. Issu des mines d’Afrique du Sud, il fut offert au roi Bhumibol Adulyadej à l’occasion du cinquantième anniversaire de son règne, en  1996, et vaudrait entre 4 et 12  millions de dollars (3 à 11  millions d’euros). Ce n’est qu’une pièce parmi les nombreux joyaux de la couronne de Thaïlande.

La fortune royale a entre ses mains un autre bijou, le Crown Property Bureau (CPB), une agence qui contrôlerait des actifs s’élevant à l’équivalent de 32  milliards d’euros, selon l’universitaire thaïlandais Porphant Ouyyanont, 48  milliards selon une autre estimation. Ces deux chiffres sont sans nul doute approximatifs, mais ils traduisent une vérité taboue  : en  2008, le magazine  Forbes...

Le roi de Thaïlande, Bhumibol Adulyadej, dit Rama IX, est décédé ce jeudi, après 70 ans d'un règne ayant fait de lui le plus vieux monarque en exercice, plongeant la Thaïlande dans une ère de grande incertitude en raison de son statut de père de la Nation. « Il est mort paisiblement à l'hôpital Siriraj », a indiqué un communiqué du palais royal. Un peu plus tard, toutes les chaînes de télévision ont interrompu leurs programmes, présentant un écran gris, et dans l'enceinte de l'hôpital où il était soigné des centaines de gens s'écroulaient en pleurs. Âgé de 88 ans, le roi était considéré comme le seul ciment d'une nation très divisée politiquement.

Le chef de la junte au pouvoir a annoncé un an de deuil. Puis il a intronisé son héritier, son fils Maha Vajiralongkorn qui est loin de jouir de la même popularité que son père. En décembre 2014, le divorce d'avec sa troisième femme, la princesse Srirasmi, épousée en secret en 2001, avait coïncidé avec un scandale ayant conduit de nombreux membres de la famille de cette roturière derrière les barreaux. En Thaïlande, les inquiétudes quant à la personnalité du prince sont exprimées à mots couverts en raison d'une loi de lèse-majesté drastique. En août 2015, un homme a été condamné à 30 ans de prison et une femme à 28 ans après avoir publié sur Facebook plusieurs messages jugés insultants pour la famille royale.

Le prince Maha Vajiralongkorn, âgé de 64 ans, vivait jusqu'ici la plupart du temps enAllemagne. De formation militaire, notamment à l'Académie de Duntroon, en Australie, il a un grade honorifique de général au sein de l'armée. Ces dernières années, il a souvent remplacé son père lors de cérémonies officielles, mais ses prises de parole restent rarissimes. Récemment, la publication de photos le montrant en jean et débardeur, le corps couvert de tatouages, avait provoqué un malaise certain. Bhumibol Adulyadej était monté sur le trône en 1946, après la mort par balle inexpliquée de son frère. Beaucoup de Thaïlandais n'ont jamais connu d'autres souverains. Hospitalisé depuis deux années, quasiment en continu, notamment pour des infections pulmonaires et de l'hydrocéphalie, il n'était pas apparu en public depuis près d'un an.

Demi-dieu

Bhumibol Adulyadej avait un statut de demi-dieu en Thaïlande, héritage de décennies de culte de la personnalité. Chez les particuliers, dans les administrations, dans les écoles, ses portraits sont omniprésents à travers le pays et le culte de la personnalité a encore été renforcé depuis le coup d'État militaire du 22 mai 2014. Les dix dernières années de son règne ont été marquées par une très grande instabilité politique. Élites ultra-royalistes (identifiées comme les « jaunes », la couleur de la royauté) et partisans de l'ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra (qui ont pour symbole le rouge) s'affrontent.


 

Bhumibol était présenté comme le père de la nation, voire un demi-dieu, dans cette société profondément divisée entre élites traditionnelles royalistes et masses séduites par la politique sociale développée par le politicien milliardaire Thaksin Shinawatra. Celui-ci a été renversé par un coup d'État en 2006, ce qui n'a pas empêché ses formations de remporter toutes les élections nationales depuis. Au grand dam du roi, exaspéré par l'homme d'affaires depuis sa première victoire aux législatives de 2001. Le roi avait condamné en 2006 les élections « non démocratiques » organisées à la hâte par le puissant homme d'affaires. En 2014, le dernier coup d'État d'une longue série a été réalisé au nom de la sauvegarde de la monarchie par une armée soucieuse de verrouiller la scène politique à l'approche de la succession.


 

« Avec la mort de ce monarque, la Thaïlande va être transformée en profondeur », analyse David Streckfuss, expert de la monarchie thaïlandaise interrogé par l'AFP avant l'annonce du décès. « Les gens sont anxieux et appréhendent l'avenir proche parce que le roi a joué un rôle si fondamental dans la transformation de la Thaïlande en une nation moderne », avait ajouté Thitinan Pongsudhirak.

Le monarque, une figure quasi-divine pour les Thaïlandais, occupait le trône depuis 70 ans. Sa fin de règne a été entachée par son instrumentalisation politique.

La Thaïlande dans l'inconnu après la mort du roi Bhumibol

Sports d’hiver

Quand Bhumibol Adulyadej naît à Boston en 1927, personne, pas même ses parents, n’imagine le destin exceptionnel qui l’attend. Lorsque Ananda Mahidol, son frère, monte sur le trône en 1934, après l’abdication de son grand-père, les deux enfants vivent à Lausanne avec leur mère et leur grande sœur. Ils sont inséparables. Des photos les montrent aux sports d’hivers, bras dessus-bras dessous, leur manteau maculé de neige. C’est le temps de l’insouciance, mais aussi des études à l’Ecole nouvelle de Lausanne. Le jeune Bhumibol se passionne pour les sciences, la musique. La carrière d’ingénieur le tente. En 1946, la famille rentre en Thaïlande pour la cérémonie de couronnement d’Ananda. Celui-ci est accueilli avec soulagement par les Thaïlandais, mais la monarchie a connu une longue éclipse et son prestige est amoindri.

Le palais Chitrlada, où réside la famille royale à Bangkok, est à l’abandon. Tout est à reconstruire. Ananda ne règne que quelques mois. Un matin de juin 1946, il est retrouvé mort, dans son lit, d’une balle dans la tête. Que s’est-il passé ? On ne le saura jamais, même si deux valets de chambre seront exécutés au terme d’un procès hâtif. Le jeune Bhumibol, traumatisé, ne cesse de pleurer en suivant le cortège funéraire de son frère. C’est à lui maintenant d’assurer la continuité de la dynastie Chakri, sous le nom de Rama IX. La Thaïlande de l’après-guerre est alors dominée par un des généraux qui avait aboli la monarchie absolue en 1932 : le maréchal Phibul Songkhram, un antimonarchiste qui avait collaboré avec l’armée impériale japonaise pendant le conflit.

Robe de bonze et cours de thaï

Patiemment, Bhumibol fait son apprentissage de souverain. Il commence par passer plusieurs mois sous la robe des bonzes et perfectionne son thaï, une langue qu’il maîtrise alors moins bien que le français. Il se garde de se mêler des affaires de l’Etat, mais signifie parfois son déplaisir au gouvernement par des gestes codés, comme son refus de venir à une cérémonie ou sa tenue vestimentaire. C’est sous le dictateur suivant, le maréchal Sarit Thanarath, que l’influence du jeune monarque commence à s’affirmer. Sarit estime qu’il est de son intérêt, à une époque où les forces communistes s’agitent dans toute l’Asie du Sud-Est, de rétablir la figure traditionnelle du roi comme père de la nation. Des relations cordiales s’établissent entre le dictateur et le Palais, qui est honoré par le gouvernement et, au moins en apparence, régulièrement consulté sur les affaires du pays.Considéré jusque-là comme un monarque oisif, porté sur les sports nautiques et le jazz, Bhumibol entreprend de réhabiliter le prestige de la monarchie. Des rituels anciens, oubliés depuis des décennies, sont réintroduits, comme la cérémonie du sillon sacré qui doit annoncer l’abondance de la récolte à venir. Le patronage royal de certaines pagodes confère aussi une aura bouddhique au souverain, qui lance de multiples projets royaux : aide aux minorités montagnardes du Nord pour leur fournir une activité alternative à la culture de l’opium, construction de barrages et de réseaux d’irrigation pour stimuler l’agriculture. Au grand désarroi de la reine Sirikit, les jardins du palais Chitrlada sont transformés en ferme expérimentale.

Arbitre suprême

Ce sont toutefois ses rares interventions, toujours en temps de crise majeure, qui le consacrent comme un monarque d’exception auprès de ses sujets. En octobre 1973 d’abord, quand il accueille dans les jardins du Palais les étudiants pourchassés par les militaires du dictateur Thanom Kittikachorn. Après un massacre le 14 octobre, le roi somme ce dernier de quitter le pays, affirmant son rôle d’arbitre suprême de la sphère politique. Il convoque des états généraux pour donner une assise démocratique plus ferme à son pays. Mais dans les années qui suivent, la montée du communisme en Indochine semble tiédir cette ardeur démocratique. Il se gardera d’intervenir lors du massacre des étudiants par des groupuscules d’extrême droite dans l’université Thammassart de Bangkok en octobre 1976 et semblera, par la suite, préférer des régimes de «semi-démocratie» comme ceux qu’a connus la Thaïlande dans les années 80.

Dans les dernières années de son règne, fortement perturbées par la lutte entre les partisans et les détracteurs du Premier ministre Thaksin Shinawatra, Bhumibol tente de rester neutre, même s’il ne cache pas son agacement devant Thaksin, chef de gouvernement reconverti en milliardaire au style flamboyant et énergique. Les chemises jaunes, ennemis de Thaksin, exploitent l’image du roi pour affaiblir le Premier ministre qu’elles accusent de manquer de loyauté à la monarchie. Profondément affecté par ces divisions et soucieux de ne pas se montrer partisan, le roi se tient le plus souvent silencieux, avant que sa santé déclinante, à partir de 2011, rende ses apparitions publiques de plus en plus rares. Mais cette profonde crise de transition entame son aura.

«Les Thaïlandais perdent leurs repères»

La disparition de la seule figure unificatrice du pays ne peut qu’aggraver les tensions politiques dans un pays en quête de nouveaux repères, mais elle risque aussi de provoquer une profonde crise d’identité. «Le roi pour les Thaïlandais représente le bien absolu, mais aussi la stabilité. Une fois qu’il disparaît physiquement, les Thaïlandais perdent leurs repères, un peu comme s’ils flottaient dans l’espace. Ils ne savent pas ce qui va se passer», confiait à Libération un universitaire thaïlandais sous couvert d’anonymat.La succession sera d’autant plus rude pour le prince héritier. «Le système existant a été tellement façonné par Bhumibol, est devenu tellement attaché à sa personne, qu’il est difficile d’imaginer que cette sorte d’ethos puisse être reproduit par le monarque suivant. Même un jeune Bhumibol aurait des problèmes pour cela», considère David Streckfuss, spécialiste des monarchies.
C’est sans doute l’image que la Thaïlande aurait voulu laisser au monde de son monarque, Bhumibol Adulyadej, décédé ce jeudi à l'hôpital Sirijaj, à Bangkok, à l’âge de 88 ans, des suites d'une insuffisance rénale. En juin 2006, alors que tout le royaume célébrait les soixante ans du règne, Bhumibol était apparu au balcon de la salle du trône, vêtu d’un lourd manteau d’or, aux côtés de la reine Sirikit. Lentement, il avait levé la main pour saluer son peuple et avait esquissé un léger sourire. Face à lui, une foule de plusieurs centaines de milliers de personnes brandissait des portraits à son effigie et criait «Longue vie au roi !». L’émotion était telle que beaucoup de participants, vêtus de tenues jaunes – la «couleur du roi» –, ne pouvaient s’empêcher de pleurer. Et les observateurs étrangers étaient alors bien obligés de constater l’amour unanime, inconditionnel de tout un peuple pour un monarque quasi-divinisé, à la fois incarnation de Bouddha sur terre et «seigneur du territoire et de la vie» dans la tradition hindouiste.
Magie brisée
Mais entre le jubilé d’or de 2006 et 2016, le chaos qui a prévalu dans le monde politique thaïlandais a abouti à une érosion du prestige de la famille royale. L’image de Bhumibol a été utilisée sans vergogne par les Chemises jaunes, les opposants au populaire Premier ministre Thaksin Shinawatra qui a dirigé le pays de 2001 jusqu’au coup d’Etat de 2006. Le roi a entériné ce coup d’Etat ainsi que le putsch du 22 mai 2014 qui a éjecté un autre gouvernement pro-Thaksin. Cette politisation du monarque, plus ou moins à son corps défendant, a brisé une certaine magie. Bhumibol n’est plus apparu comme le ferment national de l’ensemble du peuple thaïlandais, mais simplement comme l’idole adulée d’une partie, majoritaire sans aucun doute, de la population. Les Chemises rouges, ou partisans de Thaksin Shinawatra, ont eu, à tort ou à raison, l’impression que le monarque les avait abandonnés, surtout après qu’il a laissé les militaires tirer dans la foule des manifestants pro-Thaksin en avril-mai 2010 sans intervenir.

Une tragédie, sans nul doute, pour ce monarque dont le règne, le plus long de l’histoire de la Thaïlande, a aussi été l’un des plus prestigieux. Durant des décennies, il avait été le principal facteur d’unité dans un pays où une pesante structuration hiérarchique exacerbait les inégalités sociales. Il incarnait le lien entre tous les Thaïlandais quelle que soit leur classe sociale, le miroir dans lequel chacun pouvait se reconnaître comme faisant partie d’un tout. «Le sentiment qu’éprouvent les Thaïlandais pour le roi est quelque chose que les étrangers ne peuvent pas complètement comprendre», disait alors l’ancien Premier ministre Anand Panyarachun. En tous les cas, sa disparition risque de laisser un vide que son successeur, le prince Vajiralongkorn, pourrait avoir du mal à remplir.

 

 

 

Soirée BBQ

Le 19/10/2016

A l arrivée ça ressemble a ça Et puis on commence a charger le la table Et on en rajoute un max Un peu comme les artichauts beaucoup de restes Tout doit être manger sous peine d une amende

BBQ 

 

Une journée bien ordinaire

Le 19/10/2016

le Boss Nai Harn désert mais aux eaux agitées La Dream Team Le sunset de Nai Harn Repas du soir ,,,,,,

Nai Harn 

 

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