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Angkor Thom
Le 30/12/2016
2016-12-20 Wat Angkor 3 |
C'est le dernier des « temples-montagnes » du site d'Angkor, bâti par Jayavarman VII, restaurateur de la puissance du royaume khmer d'Angkor après l'invasion des Chams.
Sa décoration est d'une exceptionnelle richesse, à l'apogée de l'art bouddhique mahāyāna, elle est comme corsetée dans un périmètre extrêmement réduit d'environ 150 m de côté pour l'enceinte extérieure. Ce fantastique monument, avec ses tours à visages, fut dédié par le souverain au Bouddha dont il diffusa la doctrine.
Sous le règne de Jayavarman VIII, vers 1350, le temple fut converti à l'hindouisme et les remaniements opérés ont ajouté à l'impression de confusion de son plan.
Le nom de Bayon dérive du pâli Vejayant (sanskrit Vaijayant) désignant le palais céleste du dieu Indra dont, selon la légende fixée par écrit en moyen-khmer, le Bayon est le reflet terrestre.
Les bas-reliefs du temple évoquent le passé d'Angkor, avec de nombreux détails empruntés à la vie quotidienne. Selon Bernard-Philippe Groslier, « Pour la première fois les sculpteurs khmers purent laisser aller leur ciseau au gré de leur inspiration. »
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Bayon ou Angkor Thom
Le 30/12/2016
2016-12-20 Bayon (7) |
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Angkor Thom est la cité royale construite par Jayavarman VII (qui régna probablement de 1181 à 1220), roi bouddhiste de l'Empire khmer, à la fin du xiie siècle et au début du xiiie siècle, après la conquête et la destruction d'Angkor par les Chams. Son nom actuel, Angkor Thom, signifie « la grande cité » ; son nom sanskrit était Mahānagara. Elle est le témoin de la grandeur de l'empire.
Cette cité se situe à environ deux kilomètres de la rive droite du Siem Reap, une rivière tributaire du Tonlé Sap.La ville[modifier | modifier le code]
La cité royale a la forme d'un carré, d'environ trois kilomètres de côté, entouré d'un rempart haut de 8 mètres bordé par des douves. Au milieu de chacun des quatre murs de l'enceinte se trouve une porte monumentale, ornée d'immenses visages d'un des quatre Grand Rois du panthéon hindouiste et de la représentation d'Indra chevauchant son éléphant tricéphale.
Ces quatre portes sont reliées par deux voies perpendiculaires qui se rejoignent au centre de l'enceinte où se situe le Bayon. Une cinquième porte, la porte de la Victoire, se situe un peu au nord de la porte du mur Est (la porte de la Mort). Elle permettait d'accéder à la Terrasse des éléphants du Palais Royal, par une route pavée probablement destinée à accueillir les défilés victorieux. Cette porte est dans l'alignement du centre du bārāy oriental, marqué par le Mebon.
À chaque porte correspond une chaussée qui franchit les douves. Celle de la porte Sud est gardée de chaque côté par 54 géants [réf. nécessaire], des yakṣa[réf. nécessaire] qui tiennent le serpent fabuleux, le nâga montant la garde devant les quatre grands rois.
Selon une autre interprétation, cette chaussée (comme les quatre autres à l'origine) est bordée d'un côté par des génies bienfaisants (les deva) et de l'autre par les démons (asura) qui tirent ensemble sur Vâsuki le roi des Nagas lors du Barattage de la mer de lait.
Les constructions de Jayavarman VII sont représentatives par leur décoration du syncrétisme réussi par les Khmers entre le bouddhisme Mahāyāna et les cultes hindouistes de Śiva et de Viṣṇu.
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Bayon et piscine
Le 30/12/2016
2016-12-20 BAYON 6 |
À l'intérieur de cette enceinte, se trouvent les ruines de palais, de temples et d'autres bâtiments, envahies par la forêt. Les principales sont :
Les vestiges du Palais Royal, construit sous le règne de Suryavarman I, 150 ans avant l'érection de l'enceinte dont on peut encore voir les principaux édifices à usage royal1;
le Phimeanakas, structure religieuse pyramidale qui se trouve dans la même enceinte que le Palais Royal, Palais Céleste où, selon la légende, le roi passait la première partie de chaque nuit avec la Reine-Soleil2;
La Terrasse des éléphants qui domine la place royale et sur laquelle donnait l'entrée du Palais Royal, et la terrasse du Roi lépreux, située au Nord de celle-ci ;
Deux petits temples bouddhiques : le Preah Palilay, à une seule tour, décoré de scènes de la vie de Bouddha, et le Tep Pranam dont ne subsiste plus guère qu'une très grande statue du Bouddha assis ;
Le Baphuon immense temple montagne avec son gigantesque Bouddha couché ;
Le bassin Sras Srei réservé aux ablutions royales.
Le temple du Bayon, temple d'État de Jayavarman VII au centre géographique d'Angkor Thom ;
Deux édifices dont la destination reste mystérieuse : les Khléang Nord et Sud ;
Bordant à l'Est la route du Bayon à la porte Nord, douze petites tours dites Suor Prat à usage festif3.
Angkor Thom avait un système de gestion de l'eau très perfectionné :
dans l'angle sud-ouest, le Bang Thom recueille les eaux usées collectées par un fossé courant au pied de la muraille.
À l'ouest du Palais Royal, un petit baray était alimenté par un canal en provenance du Baray occidental
dans l'enceinte du palais, la grande mare royale Sras Srei, d'environ 45 m sur 125 m, dont la margelle est ornée entre autres d'animaux aquatiques finement sculptés. ( Wikipédia )
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Angkor : Preah Roup Temple
Le 30/12/2016
2016-12-20 Bayon y a personne (5) |
Prè Rup est le temple d'État de Rajendravarman II, construit vers 961 au sud du baray oriental sur le site d'Angkor au Cambodge.
Il était consacré à Śiva et le liṅga personnel du roi, Rājendreśvara, y était vénéré.
Ce roi installe à nouveau la capitale à Angkor en succédant en 944 à Jayavarman IV qui régnait depuis Koh Ker à partir de 928.
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Angkor :Preah Roup Temple.
Le 30/12/2016
2016-12-20 Intérieur du Bayon (24) |
Le Prè Rup est d'un plan proche de celui du Mébon oriental édifié un peu plus tôt (953) par le même roi et de dimensions comparables : un plan carré de 120 m.
Le mur d'enceinte est construit en latérite, les décorations en grès tandis que les tours en briques sont érigées au sommet d'une terrasse à cinq degrés très escarpés.
Le nom de Prè Rup est rapporté à un rite funéraire homonyme avec les cendres du défunt, qui signifie « changer la forme » en khmer. Cependant, il s'agit plus certainement d'une évolution du terme sanskrit Viśvarūpa (« ayant diverses formes ») qui est à la fois une épithète de Vishnu et le nom d'un brahmane, lointain ancêtre de Rajendravarman II.
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